S’il ne fallait mendier
Un peu de pulpe
Ah combien de
Ah, lala !
S’il ne fallait mendier la caresse illusoire
Malgré soi fomenter le fallacieux espoir
D’empreintes digitales entremêlées sans doute
Et dont les lignes courbes, sinueuses, se coupent
S’il ne fallait mendier
S’il ne fallait, mon dieu
Ah ne plus craindre la
Ah !
S’il ne fallait porter sur le ventre amolli
L’étrange poids d’un bras Le semeur endormi
Sauvage aux yeux ouverts étendu sur le râble
Oubliant dans sa main des cailloux blancs du sable
Imaginer le grain Ah l’ivresse
Les œufs éclos se crispent au vinaigre bouillant
Filandreuse rosée d’un cosmos sans messe
Un Eden éperdu le souffle des amants
Que jamais ne s’efface ce vent
Qui s’évase et se coule en secret,
Indolent,
Le long des dunes adorées !
La salive le sel le suc
Les fruits humides
Ah de ces lèvres languides
S’il ne fallait mendier
Un peu d’amour.
Ah !
Je ne suis pas super fier de ce poème en fait et je suis même tenté, à l'instant, de l'effacer. D'autant que je ne sais même plus quand je l'ai composé, je sortais d'une lecture d'Aragon,à une époque ou je n'osais d'ailleurs pas encore évoquer mon invertion, il y a donc, au moins... 5 ans ? Il faut le voir d'abord comme un exercice de style, ponctué de quelques soupirs navrants. Non je crois bien que je ne devrais pas montrer ce poème. Mais le charmant "marchand de sable" évoqué me fait tellement penser à ce jeune homme, en bannière, dont le derrière m'émeus.
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