dimanche 22 février 2009

Ah

S’il ne fallait mendier

Un peu de pulpe

Ah combien de

Ah, lala !


S’il ne fallait mendier la caresse illusoire

Malgré soi fomenter le fallacieux espoir

D’empreintes digitales entremêlées sans doute

Et dont les lignes courbes, sinueuses, se coupent


S’il ne fallait mendier

S’il ne fallait, mon dieu

Ah ne plus craindre la

Ah !


S’il ne fallait porter sur le ventre amolli

L’étrange poids d’un bras Le semeur endormi

Sauvage aux yeux ouverts étendu sur le râble

Oubliant dans sa main des cailloux blancs du sable


Imaginer le grain Ah l’ivresse

Les œufs éclos se crispent au vinaigre bouillant

Filandreuse rosée d’un cosmos sans messe

Un Eden éperdu le souffle des amants


Que jamais ne s’efface ce vent

Qui s’évase et se coule en secret,

Indolent,

Le long des dunes adorées !


La salive le sel le suc

Les fruits humides

Ah de ces lèvres languides


S’il ne fallait mendier

Un peu d’amour.

Ah !

1 commentaire:

  1. Je ne suis pas super fier de ce poème en fait et je suis même tenté, à l'instant, de l'effacer. D'autant que je ne sais même plus quand je l'ai composé, je sortais d'une lecture d'Aragon,à une époque ou je n'osais d'ailleurs pas encore évoquer mon invertion, il y a donc, au moins... 5 ans ? Il faut le voir d'abord comme un exercice de style, ponctué de quelques soupirs navrants. Non je crois bien que je ne devrais pas montrer ce poème. Mais le charmant "marchand de sable" évoqué me fait tellement penser à ce jeune homme, en bannière, dont le derrière m'émeus.

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