automne craquèle crisse
souffle
s’échappe, en volutes
des soleils de caniveau
s’envolent
les nervures sèches
mes mains s’étiolent
à terre
fumée fauve
chauffe à peine
au jour marcescent
qui s’écœure
et dans un dernier spasme
fuit
« maléfiques miettes d’aurore »
dartres froides
brasillant
suis-je nu
en cet hiver ?
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